Pourquoi de telles fêtes ? Pourquoi tant d’efforts ?

Pour faire se rencontrer des gens, pour provoquer des moments de rêve, pour emmener les gens ailleurs, pour faire avec eux un petit bout de chemin au pays de l’enfance, pour vivre d’autres histoires, pour se raconter des histoires...
 
Voici quelques idées sur ma « philosophie » de la fête, ce qui me motive à travailler avec acharnement sur ce que beacoup jugent « futile » :
 
Le bonheur, il ne faut pas l’attendre ou le chercher. Il faut le construire, le fabriquer, pierre par pierre, pas à pas, et se battre pour le faire tenir debout. Sinon, on peut attendre longtemps.
 
Il faut inventer le monde dans lequel on souhaite vivre.
A sa porte, chez soi, maintenant.
Plutôt que de vivre nos rêves par procuration à travers la télé ou le cinéma, pourquoi ne pas porter nous-même les vêtements qui nous plaisent à l’écran ? Pourquoi ne pas manger ou boire pour de vrai ce qui nous semble bon ? Pourquoi ne pas s’asseoir nous-même dans le rocking chair confortable pour admirer le coucher de soleil en écoutant un air de banjo ? Pourquoi ne pas faire nous même cette petite ballade nocturne à la lueur de la lampe à pétrole, enfoncer son chapeau sur sa tête, remonter le col de son manteau, marcher un peu dans la nuit puis revenir à l’abri, relever le verre, souffler la flamme avant de rentrer se mettre au chaud au coin du poële ?  
 
J’entends souvent dire : il ne se passe pas grand chose.
J’ai souvent envie de répondre : qu’avez-vous fait pour qu’il se passe quelque chose ?
 
Les occasions sont rares ? Les occasions, ça se fabrique.
 
Jouez avec vos cinq sens et ceux des autres, votre culture associée à votre imagination fera le reste : on peut aller très loin ainsi. Mes voyages m’ont déjà emmené dans des châteaux-forts en guerre, dans un cirque improbable, dans des ruelles pavées peuplées de vicomtes et de lavandières, ou dans des antres de sorcières, des maisons hantées ou même des forêts résonnant du galop de cavaliers mystérieux… J’y étais pour de vrai !
 
Ces voyages demandent des mois de travail, les moment où l’on s’y croit vraiment se comptent en secondes, mais ces instant vous restent en mémoire toute une vie.
 
Prenez le temps de construire vos rêves, puis de les vivre, partagez-les avec vos proches et la vie vous semblera tout de suite la meilleure chose du monde. Tout simplement.
 

Et pour finir cette phrase de Nietzsche :
« Tout consommateur se figure que le souci de l’arbre était le fruit ; mais il ne pensait qu’à la graine – là réside toute la différence entre tous les créateurs et tous les consommateurs »
Je vous laisse méditer…
Fred Geneslay
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